Autres réactions suite à l'agression (Mda)

11/02/2011 06:44

https://www.sxmfaxinfo.com/ du 11 février 2011

De fatalité à la violence scolaire
Le groupe d’opposition RRR rappelle que les dérives scolaires, sous le feu de l’actualité depuis l’agression récente d’un élève de Mont des Accords et de son prof d’EPS, sont dénoncées depuis des années par le monde de l’éducation. Sans que la COM ou l’Etat, pourtant au fait de cette situation, ne prennent les mesures qui s’imposent et utilisent les outils qui existent pour lutter contre ces fléaux.

20110210-11-02-11-violence-et-insecurite-alain-richardson.jpg
“Aucune autorité, ni de la Collectivité ni de l’Etat ne peut faire semblant de découvrir la gravité et l’acuité du problème” tranche le leader du RRR, qui rappelle que les acteurs du monde de l’éducation tirent régulièrement la sonnette d’alarme lors des réunions du CLSPD. Pour Alain Richardson, il n’y a pas de fatalité aux dérives scolaires et si les causes de ces dérives sont multiples, les outils existent pour améliorer la situation. Ainsi, l’opposition propose la mise en place d’écoles des parents comme il en existe en Métropole, pour venir en aide aux parents débordés leur absence d’autorité. S’inspirer des dispositifs hexagonaux de lutte contre le phénomène des bandes, permettrait en outre localement de mettre un frein à l’absentéisme qui, pour certains élèves “est le fruit de la crainte et de la peur du fait des menaces perpétrées par des bandes et autres petits caïds”. Au sein et aux abords des établissements scolaires, le RRR déplore les suppressions de postes d’encadrement des jeunes, adultes relais, éducateurs spécialisés, assistants d’éduction et autres équipiers de rue. “Il est urgent de recréer, de pérenniser et de professionnaliser ce type emplois afin que les élèves et autres jeunes puissent avoir les mêmes référents au cours d’une période suffisant longue, afin que s’établisse une relation sécurisée et de confiance” préconise le conseiller d’opposition, qui appelle également à ce que “des efforts supplémentaires soient faits par l’Etat tant en matière de contrats aidés que du nombre de postes d’enseignants au lieu de suppressions il faut des créations”. Sur le plan de la lutte contre la délinquance juvénile, Alain Richardson demande au président de la COM de solliciter le procureur pour mettre en œuvre un “Groupement Local de Traitement de la Délinquance (GLTD) : ce dispositif souple consiste, sur un territoire défini et pour une période donnée, de mettre en œuvre des moyens conséquents, une tolérance zéro contre les délinquants et toutes autres personnes ne respectant pas la loi et ou s’adonnant à des incivilités. Le RRR souhaite enfin que soit mis en place un Contrat Local de Sécurité (CLS) : “ce dispositif qui bénéficie de financements de l’Etat est une contractualisation des actions prioritaires en matière de lutte contre la délinquance et des problèmes de sécurité” explique le groupe.

Précédent

Rechercher dans le site

UPESM© aout 2010 Tous droits réservés.